mardi 25 septembre 2007

YouTube homophobe ?


La sortie du président iranien Mahmoud Ahmadinejad à l'université de Columbia à New York sur le thème de "Il n'y a pas d'homos en Iran" fait froid dans le dos. Non seulement à cause de son contenu (les homos en Iran, on les pend monsieur) mais aussi par les réactions qu'elle suscite. Quand on regarde la vidéo sur YouTube, on entend certes des gens huer le président iranien dans l'assistance, mais il y a aussi quelques rires et des applaudissements. Et puis il y a les commentaires postés par les internautes de YouTube, avec de bons gros morceaux d'homophobie dedans. C'est d'ailleurs quelque chose que je remarque de plus en plus : les sites communautaires sont bourrés de posts homophobes, c'est devenu le déversoir préféré des "courageux anonymes" casseurs de pédés. Pour ceux qui croyaient que tout ceci était derrière nous et qu'il n'y avait plus de combats à mener. "On a gagné ?". Tu l'as dit, ouais…

samedi 22 septembre 2007

House tribute


Qui a dit que la house était morte ? Le duo allemand Tiefschwarz se souvient que la minimale, la techno, l'électro, dont il est l'un des fers de lance actuels, vient de là, de notre bonne vieille house. Leur hommage, "Strictly Tiefschwarz", sur le légendaire label new-yorkais Strictly Rhythm (qui existe depuis le 1er mai 1989 !), est un pur bonheur. En écoutant ces morceaux (de DJ Pierre, Phuture, Aly-Us, entre autres), on comprend que tous les sons deep d'aujourd'hui puisent leurs racines dans les expérimentations acid d'hier. Dans les années 80, les Américains étaient fascinés par les teutons de Kraftwerk. Vingt ans plus tard, l'hommage se fait dans l'autre sens. Les machines peuvent s'aimer. Ce disque en est la preuve bouleversante.

jeudi 20 septembre 2007

Je vais au sex-club en Vélib'


C'est une vraie tendance. Les "bordels" gays qui avaient un petit coup de mou ces derniers temps reprennent du poil de la bête grâce aux vélos de Bertrand D. Le Bunker (ex-Docks) par exemple ne s'y est pas trompé et a indiqué sur son site les bornes Vélib' les plus proches de son établissement. Et puis prendre le vélo pour aller à la boîte à cul, ça fait les cuisses, les mollets, idéal avant une soirée "slip" ou "à poil". Quel bonheur de pédaler dans les rues de la capitale à 4 heures du mat', après une bonne baise, avec un petit vent frais qui vous chatouille le visage ! Un sentiment de liberté, de plénitude, vraiment. Un soir, j'étais tellement content et perdu dans mes pensées qu'une fois arrivé à la borne en bas de chez moi, j'ai failli oublier mon short et mon jock-strap de tepu dans le panier du vélo…

lundi 10 septembre 2007

Jean-François Bizot est mort

Une infinie tristesse. Bad day. Big Bizot n'est plus. Il a été mon patron, à Nova Magazine et à Radio Nova. Un homme impressionnant, avec deux cerveaux, au minimum. Capable de tenir plusieurs conversations en même temps, de faire des liens insensés entre plusieurs idées. Bizot était web avant l'heure, dans sa tête, ça bouillonnait tout le temps. Il m'a appris la curiosité, une certaine idée de l'amitié dans le travail. Je suis extrêmement fier d'avoir bossé à ses côtés, c'était un patron de presse comme on n'en fait plus, journaliste avant tout, alors que les médias sont désormais dirigés par des gestionnaires qui ne savent même pas torcher une brève. La Nova family est effondrée par cette nouvelle, mes pensées vont à Bintou, Rémy, Aline, Marc, Bruno et tous les autres. Le plus bel hommage qu'on puisse faire à JFB c'est de continuer cette magnifique aventure, avec toujours autant d'insolence. Une aventure unique dans l'histoire des médias. Salut Jean-François.