samedi 16 août 2008

"Secret Story 2" : un couple de lesbiennes se déchire en direct

De prime en prime, l'émission de télé-réalité de TF1 vole de plus en plus haut. Est-ce la faute à l'érosion de l'audience (5,5 millions de téléspectateurs pour la première, 3,7 millions pour l'émission du 15 août), même si la quotidienne affiche de bons scores ?

Après l'affligeant épisode "trans" de la semaine dernière, la prod nous a concocté un gros règlement de comptes comme elle les aime : des cris, des larmes, des injures, etc. Et peut-être même TF1 n'en attendait-elle pas tant : une rupture en direct ! Et pas n'importe laquelle : une rupture entre lesbiennes ! Histoire de titiller la libido de monsieur (mais la prod a oublié les maillots de bain et le bac de boue pour un "cat fight") et de choquer la morale de madame (mon Dieu que ces femmes sont violentes, on dirait des hommes !).

On vous résume brièvement l'affaire : Nathalie, qui est sortie du jeu, ne supporte pas que Samantha, sa copine, qui est toujours dans la maison, drague ouvertement (selon les images et le montage d'Endemol) Marilyn, une autre canditate (bi ?). Après avoir bien chauffé Nathalie avec de soi-disantes images sulfureuses (ah, le bel art de la propagande), la prod offre à celle-ci l'occasion de s'expliquer avec sa turbulente cop's. Voici l'extrait :



Et puis le ton monte :


Vous n'avez pas le sourire de Benjamin Castaldi en retour plateau, mais je peux vous assurer qu'il était visiblement ravi. Souvent, d'ailleurs, l'animateur s'étonne avec des phrases du genre : "c'est marrant ces candidats qui acceptent d'être filmés 24h/24 par 48 caméras et qui veulent s'expliquer en dehors des objectifs". En gros, quand vous avez signé, vous acceptez qu'on vous mette les tripes à l'air, et vous aurez beau vous agiter, vous serez toujours un poisson dans un bocal. Vous aurez beau ouvrir la bouche, le téléspectateur ne verra que des bulles d'air, avec les mots que la prod aura bien voulu y mettre.
Finalement, je les plains ces filles, beaucoup de souffrance dans tout ça. Et le public qui applaudit…

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